Kub is still on a journey through old and contemporary images.
Some he stores to mix them with others, some will become the main subject
of an artwork, some will create a common thread...
The matrix remains constant and consistent, underlying the whole production,
always under the creative constraint of the change of scale,
of outlines and coloured areas.
Kub recycles images already consumed and makes up new ones:
uncluttered, faded, outstretched, superimposed, singular images...
Under the influence of the mind-blowing videos shot by Andy Warhol
for the EPI (Exploding Plastic Inevitable)
"short cuts" have appeared, very short, experimental, with repetitive loops.
They feed a new, curious and active creative process.
// bio //
On school notebooks or on loose sheets, Kub has always been drawing.
Native of Lille, in the North of France, he has been interested in painting
from the earliest days. Rembrandt, the master of the chiaroscuro,
was his first artistic love at first sight. Since childhood,
he has piled up his own observation sketches and collected an enormous
amount of pictures taken at random.
The beginning of the 80s marked the arrival of a new cinema of anticipation
and science fiction. He was hit by Blade Runner like a ton of bricks,
which, beyond the film, became a source of inspiration.
He discovered the universe of director Ridley Scott and was fascinated by
the gloomy work of Hans R. Giger, the nature-inspired, organic compositions
of Antoni Gaudi, the drawings of Hector Guimard and Art Nouveau.
He continued filling notebooks with ligne claire sketches
and chose a curriculum in applied arts.
In 1989, he decided to move to Paris to receive training at plastic artist
Philippe Bérino’s studio. The apprenticeship was plethoric:
academic: sketche, perspective, nude, still life …
creative and experimental: sculpture, collage, silkscreen painting, happening…
The same year, he prepared for competitive exams to
“Ecoles supérieures des Arts Décoratifs” of Paris and Strasbourg.
Relentlessly going to museums to make sketches and observe,
he would be very influenced by animal carcasses and Chaïm Soutine’s works.
The 90s marked the arrival of the computer revolution
in the publishing business. Impressed by the potential of these new tools,
he decided to go into art direction in advertising agencies,
and then for advertisers.
In the early 2000s, he had the opportunity to travel a lot. As part of his job,
he discovered New York several times with photographers and designers.
He got a passion for Andy Warhol’s Factory, the underground
and the subversive counterculture of the 60s and 70s.
He continued experimenting with superimposed collages and scans.
He discovered the paintings of Egon Schiele, Jean-Michel Basquiat and
the images of Jean-Baptiste Mondino, with whom he would work twice later.
By the mid-2000s, a personal and consistent style had emerged
from his entire creative work.
After this long phase of incubation, he showed his work for the first time
By an effect of zones and layers, the matrix is revealed.
The digital picture is a multi-tiered structure in which shapes,
contours and alterations are superimposed.
We are at the boundary where photography blurs into graphic design.
Kub poursuit son voyage à travers les images anciennes et contemporaines.
Celles qu’il stocke pour les mélanger à d’autres, celles qui deviendront le sujet
principal d’une œuvre, celles qui créeront un fil conducteur...
La matrice reste constante et cohérente pour l’ensemble de sa production,
toujours sous la contrainte créative du changement d’échelle,
des contours et des zones de couleur.
Kub recycle des images déjà consommées et en fabrique de nouvelles :
Épurées, altérées, étirées, superposées, décalées …
Influencé par les vidéos hallucinogènes réalisées par Andy Warhol pour l’EPI
( Velvet Underground - Exploding Plastic Inevitable ).
Des «short cut» sont apparus, très courts, expérimentaux à boucles répétitives.
Ils nourrissent une réflexion artistique nouvelle, curieuse et active.
// bio //
Des cahiers d’école aux feuilles volantes, Kub dessine depuis toujours.
Originaire de Lille, dans le nord de la France, il s’est intéressé, très jeune,
à la peinture. Rembrandt, le maître du clair-obscur,
est son premier coup de foudre artistique. Depuis l’enfance,
il accumule ses propres croquis d’observation et archive
une quantité industrielle d’images prises au hasard.
Le début des années 80 marque l’arrivée d’un nouveau cinéma d’anticipation et
de science-fiction. Il est véritablement « scotché » par Blade Runner qui devient,
au-delà du film, une source d’inspiration.
Il découvre l’univers du réalisateur Ridley Scott et se passionne pour le travail
sombre de Hans R Giger, les compositions organiques et végétales
d’Antoni Gaudi, les dessins préparatoires d’Hector Guimard et l’Art nouveau.
Il poursuit ses carnets de croquis à la ligne claire
et choisit un cursus dans les Arts Appliqués.
En 1989, il décide de s’installer à Paris pour suivre les cours de l’atelier
du plasticien Philippe Bérino. L’apprentissage y est pléthorique :
Académique : croquis, perspective, nu, nature morte ...
Créatif et expérimental : Sculpture, collage, sérigraphie, happening ...
La même année, il prépare les concours d’entrée
aux Ecoles Supérieures des Arts décoratifs de Paris et de Strasbourg.
Sans cesse dans les musées à griffonner et à observer, il sera très influencé
par les carcasses d’animaux et les compositions de Chaïm Soutine.
Les années 90 marquent l’arrivée de la révolution informatique
dans les métiers de l’Édition. Impressionné par le potentiel de ces nouveaux outils,
il décide de se lancer dans la direction artistique en agence de publicité
puis chez l’annonceur.
Le début des années 2000 est l’occasion de très nombreux voyages.
Dans le cadre de son travail, Il découvre New York à de nombreuses reprises
en compagnie de créateurs et de photographes. Il se passionne pour la Factory
d’Andy Warhol, l’underground et la contre-culture subversive des années 60 et 70.
Il poursuit des expériences sur des collages et des scans en superposition.
Il découvre les peintures d’Egon Schiele, de Jean-Michel Basquiat et les images
de Jean-Baptiste Mondino avec qui il travaillera, à deux reprises, un peu plus tard.
Au milieu des années 2000, une écriture cohérente et personnelle
se dégage de l’ensemble de ses productions.
Après cette longue période de gestation, Il montre pour la première fois son travail.
Par un effet de zones et de couches, la matrice se révèle.
L'image numérique est un «mille-feuilles» dans lequel les formes,
les contours et les altérations se superposent.
Nous sommes à la frontière où la photographie devient design graphique.